Créer son propre oracle n’est pas si compliqué, qu’on soit artiste ou non, créatif ou non (ou qu’on croit ne pas l’être).
L’avantage c’est qu’on crée un outil sur mesure, avec lequel il n’est pas nécessaire de ‘créer du lien’ à la longue puisqu’il émane directement de vous. Le subconscient intervient peu ou prou dans un processus créatif, donc faire votre propre oracle représente logiquement un atout : votre jeu découle de votre mode de communication à la fois verbale et subconsciente (imagé, archétypal…), un hybride parfait pour passer la barrière du Cerbère qu’est le mental et avoir un meilleur accès aux probabilités relatives à votre questionnement. Les infos passent de façon plus fluide de votre subconscient (qui a accès au Tout) à votre conscience.
Techniquement, il existe mille façons de procéder, que vous décidiez de les peindre une par une au gré des besoins, ou de collecter des images que vous allez plastifier par exemple, tant que ça correspond précisément à votre besoin, parfait ! Le tout est de se lancer. Ensuite ça devient addictif, on se retrouve en général assez vite avec 100 voire 200 cartes, ce qui vous permet de moduler votre jeu en fonction de vos besoins !
Voici quelques trucs pour vous aider à partir du bon pied :
– Le Format : on part sur quel format ? Vertical ou horizontal ? Quelle forme ? Rien ne vous empêche de faire des hexagones si ça vous chante, pétez vos barrières, oubliez toutes les règles, laissez-vous porter !
– Le contenu : on part sur les archétypes du tarot traditionnel (valeur sûre) mais remixés à notre manière ou on se lâche au fil de nos questionnements ? Faire une liste qu’on garde avec soi ou dans son téléphone demeure la méthode la plus sûre parce-que vous allez avoir des idées sur plusieurs jours, plein, plein d’idées !
– On peut les faire sur sa tablette ou sur illustrator si on se débrouille bien !
– On peut innover en fonction de ce que l’on récupère aussi ! Par exemple, en ce moment je recrée un nouvel oracle en utilisant un vieux Rolodex, de sorte qu’au lieu de tirer les cartes, je tourne simplement la roulette. Pas génial pour observer les jeux de regards, les rapports entre les cartes, mais idéal pour la carte du jour en vitesse le matin lorsqu’on est pressé(e) ou pour une réponse rapide de type « dialogue avec ton inconscient ».
Enfin, je n’ai pas la prétention (ni l’envie) de devenir youtubeuse donc mes vidéos ne sont que ce qu’elles sont, j’y partage ce qui je l’espère vous fera gagner du temps. Dans cette vidéo j’explique justement les différentes méthodes que j’ai explorées pour créer mon oracle personnel :
Sur ce, je vous souhaite une belle créativité, d’être indulgent avec vous-même, vuos verrez d’ici quelques temps, vous aurez beaucoup progressé, et de bien vous amuser !!
N’hésitez pas à nous envoyer vos réalisations si vous vous êtes lancés, je serai fière de les afficher sous ce billet (avec votre autorisation) !
A bientôt pour d’autres tutos et goodies !
#DIY #Oracle #art #Atelier #tutos
– Procédé : on les peint ou on utilise des images qu’on trouve ? Plusieurs sites vous offrent des images libres de droit (dans certaines limites) de bonne résolution et sans filigrane marchand très laid et inutile, comme Unslpash , burst by shopify, pixabay, pexels, ou encore canva, vous avez l’embarras du choix si vous ne dessinez pas, plus d’excuse ! Mais il est certain qu’en les peignant/dessinant vous-même, il y a plus de chance que le subconscient puisse s’exprimer puisque lorsqu’on peint le mental déconnecte assez souvent. Il suffit de détourner sa vigilance en l’occupant (musique sans paroles, concentration sur un sujet ou sur la technicité…)
– Finitions : on les plastifie ou non ? Il y a le pour et le contre, à vous de voir :
*Pour :
- ça glisse mieux,
- ça protège,
- c’est brillant et ça fait « péter » les couleurs
*Contre :
- ça triple l’épaisseur du jeu, ça devient problématique quand vous avez ‘trop’ d’idées et donc trop de cartes…
- si vous ne coupez pas les coins vous risquez de vous faire mal,
- si vous avez peint vos cartes il vous sera impossible de les modifier,
- ça peut s’écorner mais -petite astuce- il suffit de réchauffer un peu le coin avec un fer au minimum et une feuille de papier sulfurisé pour les recoller 😉
Je vous conseille de les couper au massicot si vous les plastifiez, et de vous faire un gabarit pour qu’elles soient toutes au même format.
